Est-ce que Monteverdi aurait aimé le jazz? Est-ce que ce compositeur italien du XVIIe siècle, ayant vécu à la charnière de la Renaissance et du baroque, aurait tapé du pied et claqué des doigts devant une belle impro? On pourrait le penser, puisqu’il a lui-même révolutionné la musique. Ainsi, les étudiants de la filière jazz de l’HEMU, avec Matthieu Michel à la trompette, ont choisi de revisiter sa Sestina Lagrime d’amante al sepolcro dell’amata. Cette œuvre est un cycle de six madrigaux (un genre vocal polyphonique italien) de deuil, un des hits du musicien. Cette rencontre des genres sonores fort réjouissante a lieu samedi à La Spirale. Elle est un avant-goût du Festival international de musiques sacrées, qui fête sa 20e édition cette année.

>Sa 20 h 30 FribourgLa Spirale.