Ah les déménagements. On a tendance à oublier à quel point c’est usant, malgré la perspective réjouissante de s’installer dans un nouveau cocon. Il y a d’abord la phase de recherche du logement, avec des annonces dépourvues de photos. Il faut ensuite lâcher prise sur certains critères. Ce sera une baignoire plutôt qu’un balcon (pas un balcon baignoire, donc). Viennent ensuite les obstacles administratifs dignes de l’épisode du formulaire A-38 des Douze travaux d’Astérix. Me voici désormais à la phase des cartons. Assiettes creuses, services, verres… L’inventaire se déroule tranquillement, en écrivant dans les notes de mon téléphone ce qu’il manque. Une fois fini, le dos cassé et les caisses empilées, je m’aperçois que mon téléphone n’est plus là. Ne me dites pas que… Si: j’ai dû revérifier toutes les caisses et il se trouvait bien évidemment dans la dernière, tout en dessous. Vivement la prochaine étape! A bon entendeur, il me manque des bras pour porter des meubles.